Seule, la nicotine ne rend pas accro : il lui faut du sucre !!

Enfin une de mes hypothèses reconnues par un comité scientifique ! ( voir article ci dessous)!

Au sein de C.H.R.I.S ( centre de recherche sur l’hypnose, l’Inconscient et la Suggestion) Depuis 3 ans, j’ai expérimenté une technique afin d’accélérer le sevrage concernant l’addiction au tabac.A ce jour, avec mes patients, j’ai 97 % de réussite en 1 séance. j’avais émis l’hypothèse que le véritable problème était le sucre dans la feuille de tabac lié aux nouvelles techniques de séchage de la feuille…

Seule, la nicotine ne rend pas accro : il lui faut du sucre !!

• Si le tabac est sans aucun doute très addictif, on se doutait depuis trente ans que la nicotine seule ne rend pas accro. Son complice est désormais identifié.

 

C’est le professeur Jean-Pol Tassin, neurobiologiste et directeur de recherches à l’Inserm, lauréat du grand prix de l’European College of Neuropsychopharmacology (ECNP) en 2009, qui a fait cette fracassante découverte.

Une pointure donc, qui a été invitée à présenter ses recherches au 12e congrès européen annuel de la Society for Research on Nicotine and Tobacco (SNRT) à Bath (Angleterre) début septembre 2010.

Mais ce qu’a mis en lumière l’équipe du professeur Tassin planait pourtant dans l’air depuis bien longtemps. Le professeur Robert Molimard, un des plus grands spécialistes de la tabacologie en France, le clamait depuis une trentaine d’années : la nicotine seule ne rend pas dépendant.

En janvier 2009, le prestigieux Journal of Neuroscience, publication américaine qui fait autorité dans ce secteur de la recherche, rend publiques les conclusions de son étude. Le milieu des patcheurs et autres fabricants de substituts nicotiniques est déstabilisé : leurs substituts, uniquement composés de nicotine, ne servent à… rien. Ou presque.

Le complice de la nicotine était recherché depuis trente ans

« Toutes les drogues semblent fonctionner de la même manière. Elles dérèglent l’interaction entre la perception du désir et le contrôle de l’impulsion », explique Jean-Pol Tassin. Le sujet en manque ne régule plus son désir et ses émotions deviennent incontrôlées, d’où la souffrance.

« La nicotine seule ne crée pas ce manque », poursuit-il. En réalité, pour créer la dépendance au tabac, le cerveau reçoit de la nicotine et d’autres molécules, les inhibiteurs de monoamine-oxydase (IMAO) présents dans la fumée des cigarettes.

Encore plus étonnant : cela fait trente ans que scientifiques, laboratoires pharmaceutiques et pouvoirs publics cherchent le complice de la nicotine, qui expliquerait la si forte dépendance au tabac. A la fin des années 90, aux Etats-Unis, de retentissants procès mettent en cause les industriels du tabac accusés d’ajouter notamment de l’ammoniac pour rendre les fumeurs accros.

Sans le sucre, les cigarettes seraient trop amères

Raté ! Ne sont coupables ni l’ammoniac, ni la coumarine, également mise en cause à l’époque. La découverte de Jean-Pol Tassin va plus loin. Le vrai fautif, c’est le sucre. Ajoutés pour adoucir le goût amer du tabac, les produits sucrés, tel que le miel ou le chocolat, en brûlant, libèrent ces IMAO qui, associés à la nicotine, créent l’addiction au tabac.

Encore mieux : il y a longtemps qu’on sait que le sucre libère des IMAO en brûlant. Mais personne encore n’avait fait le lien avec la dépendance. Et les industriels n’ont jamais eu à s’en défendre. « Si on arrêtait d’ajouter des produits sucrés dans les cigarettes, affirme le chercheur, elles seraient considérablement moins addictives. » Et parfaitement infumables. La meilleure manière d’arrêter.

Conséquence de cette découverte : les patchs, gommes et autres « substituts » qui ne contiennent que de la nicotine, ne sont pas de véritables substituts.